Opira Bosko Okot a dû fuir le Soudan du Sud en 2017 à cause de la guerre. Avec sa famille, il a marché des jours entiers pour trouver refuge en Ouganda. Mais dans son camp, un nouvel ennemi est apparu : le changement climatique. Sècheresses, terres infertiles, tensions accrues… Opira a vite compris que le climat amplifie les crises humaines.
Grâce à une bourse d’études, il a étudié l’économie et quitté le camp pour devenir une voix des réfugiés. À la COP29 à Bakou, il témoigne pour rappeler que les politiques climatiques doivent inclure les plus vulnérables. Il se bat pour que des financements arrivent à temps, évitant d’autres tragédies comme la perte de quatorze enfants dans un bâtiment de réfugiés frappé par la foudre.