Le Cap-Vert, un magnifique archipel dans l’océan Atlantique, a récemment fait parler de lui en devenant le troisième pays d’Afrique à éradiquer le paludisme. Cette maladie, transmise par des moustiques, a été éliminée grâce aux efforts concertés de la population et des autorités du pays.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement reconnu cette réalisation le 12 décembre, marquant ainsi une étape historique pour le Cap-Vert. Cet État insulaire, abritant environ 500 000 habitants, est le premier en Afrique subsaharienne à être déclaré exempt de paludisme depuis cinquante ans.
La clé de ce succès réside dans la preuve fournie par le Cap-Vert, démontrant que la transmission domestique de la maladie par les moustiques a été interrompue à l’échelle nationale pendant au moins trois années consécutives. Plus de quarante autres pays ont obtenu la même certification, mais le Cap-Vert est le troisième en Afrique, après l’Algérie en 2019 et l’île Maurice en 1973.
Le Dr. Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, qualifie cette réussite de « rayon d’espoir » pour la région. Elle souligne que la volonté politique, des politiques efficaces, un engagement communautaire et une collaboration multisectorielle sont les clés du succès dans la lutte contre le paludisme.
Le paludisme reste malheureusement une menace majeure en Afrique, causant la mort de centaines de milliers de personnes chaque année. Cependant, le Cap-Vert offre un exemple inspirant, démontrant que l’élimination de cette maladie est un objectif réalisable avec les bonnes mesures en place. Le monde regarde maintenant avec espoir vers un avenir sans paludisme, grâce aux efforts remarquables du Cap-Vert.
