Éliminer le paludisme pourrait rendre l’Afrique plus riche et aider le commerce mondial, selon une nouvelle étude.
Des chercheurs ont découvert que si on réduit le paludisme de 90% d’ici 2030, l’Afrique pourrait gagner 126,9 milliards de dollars de plus. C’est plus que toute l’économie du Niger !
Les exportations des pays africains touchés par le paludisme pourraient aussi augmenter de 31 milliards de dollars. Les pays du G7, comme les États-Unis et le Royaume-Uni, bénéficieraient aussi de cette croissance. C’est pourquoi il est important que ces pays continuent d’investir pour éliminer le paludisme.
Actuellement, le paludisme tue plus de 600 000 personnes chaque année. Grâce aux efforts de lutte contre cette maladie, 2,1 milliards de cas ont été évités et 11,7 millions de vies sauvées depuis l’an 2000. Les enfants sont les plus touchés, représentant les trois quarts des décès. Le paludisme affecte aussi les adultes, ce qui entraîne plus d’absentéisme au travail, moins de revenus et des coûts de santé élevés. Les enfants malades manquent souvent l’école, ce qui freine leur éducation et leur futur.
Les pays comme le Nigeria, le Kenya et l’Angola pourraient gagner 35 milliards, 9 milliards et 8,5 milliards de dollars respectivement d’ici 2030. Ces gains pourraient améliorer les systèmes de santé, renforcer les diagnostics, former plus de personnel de santé et améliorer les infrastructures médicales. Cela aiderait aussi à mieux préparer ces pays et le monde contre les futures pandémies.
Cette étude arrive juste avant le sommet des dirigeants du G7 en Italie. Les pays du G7 ont aidé à créer des initiatives mondiales de santé comme Gavi et le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ces organisations fournissent beaucoup d’argent pour combattre le paludisme et atteindre les objectifs de 2030. Avec de nouveaux outils comme les vaccins et les moustiquaires de nouvelle génération, on peut encore atteindre ces objectifs avec des efforts concertés.