Une nouvelle loi pourrait changer l’histoire du Zimbabwe : les sénateurs ont voté pour abolir la peine de mort. Une avancée qui marque un grand pas vers les droits humains.
Le Zimbabwe est sur le point de dire adieu à la peine de mort, une loi qui n’a plus été appliquée depuis près de 20 ans. Le Sénat a approuvé un projet de loi pour l’abolir. Il ne manque plus que la signature du président Emmerson Mnangagwa pour que cette décision entre en vigueur.
Ce pays d’Afrique australe utilisait la pendaison comme méthode d’exécution. Mais depuis 2005, aucune exécution n’a eu lieu, en partie parce qu’il était difficile de trouver un bourreau. Le président Mnangagwa, lui-même ancien condamné à mort, est un fervent opposant à cette pratique. « La vie est précieuse et personne ne devrait avoir le pouvoir de l’ôter, » a-t-il déclaré.
Pour les défenseurs des droits humains, comme Amnesty International, cette décision est importante. L’organisation a appelé le président à signer rapidement la loi et à transformer les peines de mort en prison à vie. Actuellement, plus de 60 prisonniers attendent dans le couloir de la mort au Zimbabwe.
Avec cette évolution, le Zimbabwe rejoint de nombreux pays qui disent non à la peine capitale. Une victoire pour les droits humains et un message fort pour l’Afrique et le monde entier.
