En 2022, le monde a produit 62 millions de tonnes de déchets électroniques, et ce chiffre va augmenter. Découvrons ensemble ce que cela signifie pour les enfants et l’environnement en Afrique.
Chaque jour, nous utilisons de nombreux appareils électroniques comme des téléphones, des ordinateurs et des télévisions. Quand ils ne fonctionnent plus, ils deviennent des déchets électroniques. En 2022, le monde a produit 62 millions de tonnes de ces déchets, et on prévoit d’atteindre 82 millions de tonnes d’ici 2030. Mais seulement 22 % de ces déchets sont collectés et recyclés. Que deviennent alors les autres déchets ?
Au Ghana, par exemple, la décharge d’Agbogbloshie est très connue. Elle est remplie de déchets électroniques, où des jeunes, parfois des enfants, brûlent et démontent des appareils pour récupérer des matériaux précieux comme l’or et le cuivre. Cela peut sembler intéressant, mais c’est dangereux pour leur santé. L’inhalation de fumées toxiques peut endommager leurs poumons et leur développement.
Les déchets électroniques sont aussi très polluants. Ils émettent plus de 1 000 substances nocives, comme le mercure, qui polluent l’air, l’eau et le sol. Ces polluants nuisent à la santé des enfants et des familles vivant près de ces décharges.
Malgré des règles comme la Convention de Bâle, qui interdit l’exportation de déchets dangereux, de nombreux pays continuent d’envoyer leurs déchets électroniques en Afrique, déguisés en appareils d’occasion. Edem d’Almeida, qui travaille pour Africa Global Recycling, explique que les gens en Afrique veulent des technologies, mais souvent, ils n’ont pas les moyens d’acheter des appareils neufs. C’est pourquoi le recyclage est important.
Pour protéger notre planète, il est essentiel que les États surveillent ce qui entre sur leur territoire et évitent que l’Afrique ne devienne une décharge géante. Chacun de nous peut faire sa part en recyclant correctement nos appareils électroniques !